Philippe Kaltenbach écope d'un an de prison ferme pour corruption

Le sénateur PS des Hauts-de-Seine, Philippe Kaltenbach a été condamné à deux ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour corruption passive, jeudi 22 octobre, par le tribunal correctionnel de Nanterre, ainsi qu'à une inéligibilité de cinq ans et 20.000 euros d'amende.

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C'est d'une condamnation relativement sévère, du moins comparée aux décisions courantes concernant des pratiques contestables d'élus, que le sénateur PS et ancien maire de Clamart, dans les Hauts-de-Seine, a écopé ce jeudi 22 octobre. La condamnation est plus sévère que les réquisitions du procureur, qui avait demandé, lors de l'audience du 22 septembre, une peine d'emprisonnement intégralement assortie du sursis.

Philippe Kaltenbach a été reconnu coupable d'avoir accepté de l'argent liquide de la part d'un de ses adjoints, contre une promesse d'attribution de logement social. L'élu nie les faits et a annoncé qu'il allait faire appel.

Un "coup monté" selon Philippe Kaltenbach

L'affaire, portée au grand jour en 2012 sur internet, par une vidéo tournée en 2010, à l'insu de Philippe Kaltenbach, par son adjoint de l'époque Mohamed Abdelouahed avait beaucoup choqué. Dans la vidéo, on voit en effet l'ancien maire de Clamart recevoir, dans son bureau, une somme d'argent en liquide de Mohamed Abdelouahed tandis que les deux hommes ont une conversation sur l'attribution d'un logement.

"Je suis victime d'un coup monté visant à me salir et à m'éliminer politiquement. Je n'ai jamais touché d'argent en échange d'un quelconque avantage ou d'un appartement", écrit encore aujourd'hui Philippe Kaltenbach.

Mais l'élu n'a guère convaincu la présidente du tribunal qui souligne, dans la lecture de la décision, que l'ancien maire de Clamart a livré "des explications maladroites et mensongères pour justifier un comportement déplorable, plus occupé par son seul intérêt électoral qu'à l'intérêt général". La magistrate pointe "la gravité extrême des faits", qui concernent un élu.



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